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Les nouvelles frégates de défense et d’intervention (FDI)
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et Pour autres infos Mer et marine
Naval Group a livré à la Marine nationale la troisième et dernière frégate de type La Fayette « rénovée »
Source : www.opex360.com par Laurent Lagneau · 15 février 2024
Le 12 février, Naval Group a annoncé la fin de la rénovation à mi-vie de la frégate de type La Fayette [FLF] « Aconit », au terme de six mois de travaux et d’une campagne d’essais à quai et en mer.
Après les frégates Courbet [en 2020] et La Fayette [en 2022], il s’agit de la troisième et dernière FLF [sur les cinq que compte la Marine nationale, ndlr] à avoir été modernisée, dans le cadre d’un programme lancé en 2017.
Décidée dans l’attente de l’admission au service actif des premières Frégates de défense et d’intervention [FDI], la rénovation à mi-vie de ces trois FLF a notamment consisté à leur intégrer un sonar de coque actif/passif à basse fréquence Kingclip Mk2, des capacités de veille optronique améliorées ainsi que deux systèmes de défense anti-aérienne SADRAL, armés de missiles MISTRAL M3. En outre, leur système de combat a été remplacé par le SENIT et leurs obsolescences ont été traitées.
Ces changements se sont traduits par une augmentation de plusieurs tonnes du déplacement de ces FLF. D’où l’importance de la campagne d’essais en mer, afin de vérifier leur manœuvrabilité. Ceux-ci ont en outre permis de confirmer le « maintien du niveau de discrétion acoustique » ainsi que leurs performances générales.
Autre caractéristique nouvelle, l’Aconit fait désormais partie des unités anonymisées, qui ont perdu leurs indicatifs visuels (numéro de coque et nom) afin de rendre leur identification plus compliquée.
Selon Naval Group, la modernisation de ces trois FLF permettra de prolonger leur durée de vie opérationnelle d’au moins cinq années supplémentaires.
Avec deux frégates de défense aériennes [FDA], six FREMM, deux FREMM-DA et trois FLF rénovées, la Marine nationale ne dispose toujours pas des quinze navires de premier rang inscrits dans son contrat opérationnel. Ce format ne pourra sans doute être atteint que quand les FDI « Amiral Ronarc’h » et « Amiral Louzeau » seront livrées, c’est à dire en 2026.
À la suite de l’annonce par le Président de la République lors de son déplacement en Égypte, la France a déployé le Tonnerre, porte-hélicoptères amphibie et navire hôpital de la Marine nationale, pour « soutenir les hôpitaux » de Gaza et apporter un soutien humanitaire aux populations civiles. Le bâtiment a quitté le port de Toulon le mercredi 25 octobre et a rejoint sa zone d’opération le dimanche 29 octobre.
Des structures médicales à bord
En service depuis 2007, le Tonnerre fait partie des trois porte-hélicoptères amphibie (PHA) de la flotte française avec le Mistral et le Dixmude. Long de 199 mètres, large de 32 mètres et équipé par 200 marins, le Tonnerre dispose d'une capacité hospitalière légère, extrêmement polyvalente et modulable pouvant accueillir plus de soixante lits dont quatre de réanimation. Il dispose également de deux salles d’opération, une salle de radio avec scanner et un cabinet dentaire. Pour les besoins de la manœuvre, plus d’une vingtaine de soignants du Service de santé des armées sont mobilisés et prêts à intervenir. Le Tonnerre peut également emporter jusqu’à 1 000 tonnes de fret, lors d’escales dans la région.
Par cette double capacité, il est capable de mener, sous faible préavis, des opérations de gestion de crise, de transport ou de soutien médical par des moyens amphibies et aéromobiles.
La France renforce son dispositif militaire en Méditerranée orientale
Parallèlement à ce déploiement humanitaire et face à la dégradation de la situation dans la région, la France renforce également son dispositif militaire en Méditerranée orientale. Les armées françaises ont donc déployé en Méditerranée orientale, la frégate multi-missions à capacité de défense aérienne renforcée (FREMM DA) Alsace, en complément de la frégate de type La Fayette (FLF) Surcouf qui était déjà présente dans la zone. Leur présence permet à la France de garantir sa capacité d’appréciation autonome de situation grâce à un dispositif cohérent et souverain.
Ce dispositif a été renforcé avec l’arrivée d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) déployé à La Sude en Crète. Dès le 2 novembre, il a ainsi pu réaliser un premier vol de surveillance maritime.
Cette force garantit à la France une appréciation autonome de situation et lui permet d’être prête à faire face à toute évolution de la situation dans la zone.
D’autre part, des avions de transport A400M de l’armée de l’Air et de l’espace ont participé à l’acheminement de l’aide humanitaire au plus proche de la zone de crise.
En lien avec le Centre de crise et de soutien, plusieurs dizaines de tonnes de fret (54 tonnes) humanitaire à destination de Gaza ont pu être ainsi livrées dans des délais très courts, via l’Égypte (EL-Arich).
Enfin, les armées s’appuient sur un dispositif flexible, cohérent et réactif au Proche et Moyen Orient. Les armées françaises disposent ainsi :
- de forces engagées au Liban pour la stabilité de la région, au sein de la Force Commander Reserve (FCR) de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL);
- de capacités notamment aériennes depuis la BAP au Levant, engagées dans l’opération CHAMMAL, volet français de l’Opération Inherent Resolve ;
- de capacités terrestres, aériennes et navales aux Emirats Arabes Unis ;
- de capacités interarmées avec les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ).
et son aide médicale et humanitaire
Après cinq jours de mer, le porte-hélicoptère amphibie Dixmude a fait escale à Chypre (Limassol) le 25 novembre afin d’embarquer des personnels soignants civils et militaires du BMPM (Bataillon des marins-pompiers de Marseille), de l’UIISC1 (Unité d’instruction et d’intervention de la sécurité civile n°1) et de la réserve sanitaire du ministère de la Santé et de la Prévention; ainsi qu’un complément de fret humanitaire réuni par le Centre de Crise et de Soutien (CDCS).
Le PHA a accosté le 27 novembre dans le port d’El Arish pour débuter sa mission en coordination avec les autorités égyptiennes locales. La mission humanitaire du Dixmude est double : acheminer du fret humanitaire et mettre à disposition la capacité médico-chirurgicale installée à bord du PHA afin de proposer des soins hospitaliers aux civils issus de Gaza.
Dès le 28 novembre, la structure hospitalière installée à bord du PHA Dixmude a reçu ses premiers patients arrivés de Raffah et atteints de pathologie lourde. Ces acheminements sont rendus possibles grâce à une étroite coordination avec les autorités et les services de santé égyptiens.
Le renforcement de l'interopérabilité interalliée : le Tonnerre et l’USS Mesa Verde, deux bâtiments amphibies « plug-and-fight »
Appontage d'un V-22 Osprey sur le Tonnerre
Séparés de quelques centaines de mètres, les deux bâtiments amphibies alliés se sont retrouvés le matin du 16 novembre afin de conduire en mer deux séquences exigeantes : un « cross dock » suivi d’un « cross deck ». Les manœuvres de « cross dock » ont permis aux engins amphibies français de s’insérer dans le radier de l’USS Mesa Verde, à savoir la partie inondable du bâtiment, quand les Landing Craft Air Cushionned (LCAC) américains ont réalisé la même manœuvre au sein du PHA. Le succès de la préparation du bateau et des manœuvres ont permis au Tonnerre de décrocher sa certification LCAC.
Cet approfondissement de l’interopérabilité franco-américaine s’est poursuivie par la réalisation d’une séquence « cross Deck » d’envol du PHA Tonnerre et de la plateforme hélicoptère arrière de l’USS Mesa Verde. Un Caïman de l’armée de Terre a ainsi apponté sur le bâtiment américain tandis qu’un V-22 Osprey américain s’est lui posé sur le Tonnerre.
Ces différentes manœuvres ont souligné la capacité des deux marines à évoluer en conserve dans différents domaines de l’espace aéromaritime. Ces manœuvres conjointes se sont inscrites dans le cadre plus global du Strategic Interoperability Framework signé en décembre 2021 et visant à poursuivre l’approfondissement de l’interopérabilité entre la France et les Etats-Unis, notamment sur le haut du spectre opérationnel afin d’aboutir au « plug & fight ».
Source : Ministère des Armées / Publié le : 12 décembre 2023
Pays souverain de l’Indopacifique, la France a accueilli la semaine dernière la réunion des ministres de la Défense du Pacifique Sud (SPDMM*) à Nouméa. Les enjeux français sont nombreux dans la région : protection de la population et défense de l’intégrité territoriale. Pour cela, le pays mise sur une présence militaire permanente et une coopération renforcée avec ses partenaires.
Amiral Vaujour, nouveau chef d'Etat-major de la Marine
Source marine nationale
Le 31 août 2023 s’est tenue la cérémonie de prise de fonction de l’amiral Nicolas Vaujour comme nouveau Chef d’état-major de la Marine (CEMM), présidée par le ministre des Armées Sébastien Lecornu à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude à Toulon.
L’amiral Nicolas Vaujour succède à l’amiral Pierre Vandier, nommé major général des Armées (MGA) le 1er septembre 2023.
Détecteur de spécialité, l’amiral Nicolas Vaujour a servi essentiellement dans les forces de surface et a commandé trois bâtiments : le bâtiment-école Lion, le patrouilleur de haute mer Commandant Birot et la frégate de défense aérienne Chevalier Paul. Il était depuis deux ans sous-chef « opérations » à l’état-major des Armées, en charge de l’ensemble des opérations des forces françaises, à l'extérieur comme à l'intérieur de nos frontières.
Des Rubis aux Suffren, la France change de classe de sous-marins SNA
par Pascal Samama BFM TV Eco
Peu à peu, les sous-marins nucléaires d'attaque de la classe Rubis cèdent la place aux Suffren. Alors que le Duguay-Trouin est arrivé à Toulon, le SNA Casabianca va rejoindre Cherbourg pour être démantelé après 36 ans de service.
Après 36 années de service, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Casabianca a mis le cap vers Cherbourg pour un dernier voyage. Il a quitté Toulon le 21 août pour être démantelé en Normandie où il a été construit.
Ce dernier voyage est un évènement pour la Marine nationale qui lui a rendu les honneurs lors de son passage avec un remorqueur de la base navale qui, pour ce départ, a actionné ses canons à eau. Ce submersible est le 3e de la classe Rubis à prendre sa retraite pour céder la place à la classe Suffren également connue sous le nom de Barracuda, nom de ce programme de modernisation.
Le premier, le Suffren (la tradition veut que le premier porte le nom de la classe) a été livré il y a déjà un an. Fin août, il faisait escale aux Émirats arabes unis dans le cadre d'une mission en Indopacifique.
Le second, le Duguay-Trouin, est arrivé à Toulon le 12 août pour sa première sortie en mer. Le Tourville, troisième exemplaire de la série, sera remis à la Marine nationale en 2024. La livraison des trois autres, le Grasse, le Rubis et le Casabianca, s’échelonnera jusqu’en 2030. Il peut accueillir jusqu'à 65 militaires à son bord et dispose d'une autonomie de 70 jours en immersion.
Les principales missions de ces SNA sont de protéger les sous-marins nucléaires français lanceurs d'engins (SNLE), capter du renseignement et escorter des bâtiments précieux, à commencer par le porte-avions Charles de Gaulle.
Les SNA de la classe Suffren sont conçus pour des missions plus pointues que la précédente génération. Ils ont un rayon d’action plus important avec une discrétion inédite. Le son émis équivaudrait à celui d'un "banc de crevettes", selon les responsables du projet.
Pour l’armement, ces mastodontes d'acier de 99 mètres de long et de 5200 tonnes sont équipés de missiles de croisière navals leur offrant pour la première fois une capacité de frappe dans la profondeur avec une portée de 1000 kilomètres à un rythme de quatre salves simultanées. Ils disposent aussi de torpilles lourdes F21 et des missiles antinavires SM39. Au total, ils emportent 50% d’armées supplémentaires que ceux de la classe Rubis.
Enfin, ils disposent d'une base secrète dédiée aux nageurs de combat. Ils l'utiliseront pour faire partir des drones et aller en missions avec des mini sous-marins PSM3G. Ces engins ont été imaginés par le commando Hubert.
Le programme Barracuda représente un montant de 9 milliards d’euros. Si Naval Group est le fabricant du Suffren, une centaine de sous-traitants sont impliqués en France et en Europe avec des entreprises implantées en Normandie (Cherbourg), en Pays de la Loire (Nantes-Indret), en PACA (Toulon, Saint-Tropez, Aix-en-Provence et Cadarache), en Poitou-Charentes (Ruelle), en Bretagne (Lorient et Brest) et Île-de-France (Paris et Saclay).
Disparition du dernier commando Kieffer
Publié par DDM 3 juillet 2023
Léon Gautier lors du 79e anniversaire du débarquement en Normandie, dans la commune de Colleville-Montgomery. POOL - LUDOVIC MARIN
Léon Gautier, dernier survivant des 177 Français à avoir débarqué le 6 juin 1944 en Normandie, est mort, lundi 3 juillet, à l'âge de 100 ans, a annoncé le Mémorial de Caen.
Léon Gautier était le dernier membre du commando Kieffer, un bataillon de 177 fusiliers marins qui avait débarqué sur les côtes normandes le 6 juin 1944. Il est mort ce lundi à 3 juillet à 7h40 dans un établissement hospitalier de Caen, a précisé à l'AFP le maire de Ouistreham (Calvados) Romain Bail.
Né en 1922 à Rennes, Léon Gautier avait rallié Londres et le général de Gaulle en juillet 1940 avant d'aller se battre au Cameroun, au Congo, en Syrie, au Liban, avant le débarquement du 6 juin. Il n'a eu de cesse de s'engager "pour la paix" depuis. "La plus mauvaise chose qu'on puisse voir, c'est une guerre. Parce qu'on tue des gens en face qui n'ont jamais rien fait, qui ont une famille, des enfants. Tout ça pour arriver à quoi?", avait déclaré le Grand Officier de la Légion d'Honneur, habillé en costume cravate dans son fauteuil roulant lors d'une cérémonie pour ses 100 ans le 27 octobre 2022.
Père de deux enfants, il vivait à Ouistreham depuis les années 1990. Le président Emmanuel Macron lui a immédiatement rendu hommage dans un tweet. "'Nous ne sommes pas des héros, nous n'avons fait que notre devoir', répétait-il. Dernier membre du commando Kieffer qui débarqua avec ses 176 camarades français en Normandie le 6 juin 1944, héros de la Libération, Léon Gautier nous a quittés. Nous ne l'oublierons pas", a réagi le chef de l'Etat.
La construction du nouveau porte-avion nucléaire a débuté
La rédaction vous propose une courte video qui vous dévoille ce qu'il faut savoir sur l'organisation et le calendrier du chantier de construction.
Les ultramodernes Airbus Helicopters H160 arrivent dans la Marine
Source AIR ET COSMOS 14 avril
Le jeudi 22 septembre 2022 le premier ultramoderne Airbus Helicopters H160 a officiellement été reçu par la Marine Nationale sur la BAN de Hyères dans le Var. Dans un premier temps c’est l’Escadrille 10S qui va le mettre en œuvre avant qu’il ne rejoigne le Flottille 32F.
Deuxième des six Airbus H160 commandés en 2020 et 2021 par la DGA
Ce 2e hélicoptère a été réceptionné le 27 mars 2023 sur le site de Babcock au Cannet-des-Maures. Il est le deuxième des six appareils commandés en 2020 et 2021 par la Direction générale de l’armement (DGA) aux sociétés Airbus Helicopters, Babcock et Safran Helicopter Engines dans le cadre de la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025. Leurs livraisons, débutée en 2022, s’échelonneront jusque fin 2023.
Relève des Caïman Marine, Dauphin et Panther sur des missions de service public
Ces six hélicoptères H160 prendront la relève des Caïman Marine, Dauphin et Panther sur des missions de service public et intervention depuis la terre, notamment Secmar (Search and Rescue ou Secours maritime), permettant le déploiement à bord des navires de la Marine des hélicoptères ainsi rendus disponibles, pour y remplir leur mission première d’hélicoptères de combat aéromaritime. Le retour d’expérience sur l’emploi de ces hélicoptères et leur système de soutien contribuera au développement de la version militaire de l’appareil, le H160M « Guépard » du programme Hélicoptère Interarmées Léger (HIL), également conduit par la DGA.
Sur les bases de Lanvéoc-Poulmic et d’Hyères de la Marine nationale, et sur l’aéroport de Cherbourg.
Ces six hélicoptères H160 spécialement configurés pour le sauvetage en mer seront mis en œuvre progressivement à partir de mi-2023, sur les bases d’aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic et d’Hyères de la Marine nationale, et sur l’aéroport de Cherbourg. La livraison de ce deuxième hélicoptère H160 va en particulier permettre à la Marine de poursuivre les expérimentations en cours tout en assurant la formation des futurs équipages opérationnels. Fabriqués par Airbus Helicopters avec un complément d’adaptation à la mission effectué par Babcock, ces H160 sont notamment équipés d’un treuil, du système optronique Euroflir 410 de Safran Electronics & Defense, et de cabines modulaires permettant un aménagement optimisé pour les missions de l’action de l’État en mer (AEM). Ils seront certifiés pour le vol aux jumelles de vision nocturne, nécessaires notamment dans le cadre des missions de nuit.
Maintien en condition opérationnelle par Babcock
Ces hélicoptères seront maintenus en condition opérationnelle par Babcock dans le cadre d’un partenariat avec Airbus Helicopters et Safran Helicopter Engines. Ce partenariat permettra d’assurer un haut niveau de disponibilité des appareils, nécessaire à la permanence de la mission de secours en mer sur les façades Atlantique et Méditerranée, ainsi qu’en Manche et mer du Nord.
Le commandant Birot déploie ses ailes
Le 2 mai 2023, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birot a effectué pour la première fois la mise en place intégrale de son système de mini-drone aérien embarqué de la Marine (SMDM).
Cette mise en œuvre fait suite à un arrêt technique majeur qui a vu le PHM Commandant Birot se doter des installations fixes du drone. En plus de cela, le Birot a reçu le lot complet composé de deux vecteurs – les drones –, d’une catapulte, d’un filet de récupération, ainsi que d’un lot d’autonomie.
Avec ce système, la capacité de renseignement du PHM sera largement étendue, le drone étant capable de filmer et photographier en temps réel et en continu des cibles éloignées d’une distance d’environ 25 nautiques. Il offre un potentiel opérationnel et une plus-value indéniable dans les missions dévolues à un patrouilleur de haute mer. Le panel de situation où le drone pourra faire la différence est vaste : établissement de la situation tactique sur zone, lutte asymétrique, surveillance des pêches, escorte d’unité précieuse, visite de bâtiment, etc.
Présentation de la loi de programmation militaire
Avec 413 milliards d’euros de dépenses militaires prévues pour les sept prochaines années, le projet de loi de programmation militaire 2024-2030 doit permettre à la France de faire face aux nouvelles menaces qui pèsent sur elle, et à maintenir son rang parmi les premières puissances du monde.
La FAMMAC a tenu son assemblée générale le 26 mars 2023
Pour consulter le compte-rendu,
Traité sur la protection de la haute mer
Samedi 4 mars 2023, les 51 États membres de l’ONU sont parvenus à un traité pour protéger la haute mer, qui représente 60 % des océans et fournit la moitié de l’oxygène que nous respirons. Un accord historique.
Il aura fallu attendre quinze ans pour que les 51 pays de l’ONU se mettent d’accord sur le premier aité international visant à protéger la haute mer et ses écosystèmes essentiels à la survie de l’humanité. Un texte d’une importance vitale
L'Atlas stratégique de la Méditerranée et du Moyen-orient
En complément avec l'article communiqué le mois dernier (voir ci-dessous), la rédaction vous propose une publication de la Marine nationale qui présente les grands enjeux de cette zone, carrefour des rivalités mondiales où les défis sécuritaires sont préoccupants et où les recompositions géopolitiques ne le sont pas moins. Elle éclaire aussi sur les forces en présence et dresse un bilan des rapports de force.
La maîtrise des fonds marins, nouvel enjeu stratégique
L'utilisation des fonds pour l’acheminement des communications numériques intercontinentales ou l’exploitation de ressources énergétiques est devenue vitale à nos sociétés modernes. Encore difficiles d’accès jusqu’à peu, le développement des technologies permet désormais d’y intervenir plus facilement et attise de ce fait les convoitises et opportunités d’intervention consacrant de facto l’extension du champ de conflictualité au plus profond des océans. la France est naturellement partie prenante à cette nouvelle course de vitesse pour la conquête des espaces "sous le dioptre" et la Marine nationale y est engagée.
La Marine a conçu sur ce sujet une infographie de synthèse qui montre de manière simple quels sont les enjeux et les moyens mis en oeuvre pour les atteindre;
A Toulon, le Président de la République présente la Revue nationale stratégique 2022
source Elysée
Depuis la Revue stratégique de 2017 et son actualisation en 2021, des crises de toute nature se sont succèdées et la guerre a fait son retour sur notre continent. Au cœur de ces bouleversements majeurs pour nos sociétés et nos économies, certaines tendances se confirment ou s'accélèrent : compétition entre grandes puissances, généralisation des stratégies hybrides, enhardissement des puissances régionales ou encore effets de rupture liés aux nouvelles technologies, notamment numériques et spatiales.
Annoncée par le Président de la République le 13 juillet dernier lors de son discours aux armées, cette Revue nationale stratégique prépare les travaux d’une nouvelle loi de programmation militaire. Issue d’un travail interministériel, elle dresse un constat de l’évolution du contexte mondial et dessine l’ambition et les priorités stratégiques de la France à l’horizon 2030.
Pour consulter l'intégralité du discours du Président, l et la Revue nationale stratégique 2022,
Mers et océans : les espaces maritimes en six questions
Plus de 80% du commerce mondial transite par les routes maritimes, les deux tiers de la population sont concentrés sur les littoraux et les milieux aquatiques sont des sources extrêmement riches en hydrocarbures, minéraux et en ressources halieutiques. La France possède le 2ème plus grand domaine maritime du monde : une position privilégiée ! Comment tire-t-elle son épingle du jeu?
Focus sur l'ONAC-VG
L’ONAC-VG, Office national des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, est un établissement public administratif français à caractère national sous tutelle du ministère des Armées. Il trouve ses origines en 1916 pour manifester la reconnaissance de la nation aux Anciens combattants et victimes de la Grande Guerre. Aujourd’hui il assure pour l’Etat trois missions essentielles : la reconnaissance et la réparation, la solidarité et la mémoire.
Opérateur majeur de la politique de mémoire du ministère des Armées, c’est un établissement géré conjointement par l'État et les grandes associations du monde combattant. Organisme de référence pour les Anciens Combattants, il reste cependant peu connu du grand public.
La directrice générale de l’Office, Mme Véronique Peaucelle-Delelis, en a fait une présentation exhaustive le 19 janvier dernier devant le Comité national d’entente des 18 associations membres.
C’est cette présentation qui vous est proposée aujourd’hui : voir le diaporama en cliquant sur >>
Les difficultés de la féminisation dans la Marine nationale
par l'Amiral Pierre Vandier, chef d'état-major de la Marine
Les tricornes du personnel féminin |
Alors que nous recrutons 15 % à 18 % de femmes officiers, elles ne représentent plus que 1 % des capitaines de vaisseau. Entre 30 et 40 ans, les femmes nous quittent à cause des sujétions militaires, de l’absence de volant de gestion et des profils de carrière très normés. Nous avons aussi encore du mal à nous organiser pour être capables de garder les femmes dans la course tout en prenant en compte leurs maternités. À chaque maternité c’est comme si, lors du marathon de Paris, elle était obligée de s’arrêter à chaque stand pour renouer ses lacets. Elle ne sera jamais sur le podium final ! Après avoir interrogé l’EMA et le cabinet de la ministre, je pense que les outils nous manquent. Vous aviez d’ailleurs abordé la question à travers un amendement. Il me manque aussi du personnel pour faire face aux grossesses. Je sais exactement, année par année, combien de femmes ne seront pas là à cause des congés de maternité, mais elles ne sont pas remplacées. C’est très contraignant pour les unités opérationnelles, dont les effectifs sont taillés au plus juste. La pression morale devient si forte que certaines finissent par renoncer à concilier une carrière exigeante et une vie de famille épanouie. Dans toute administration civile, une femme peut continuer à travailler jusqu’à son congé de maternité. Pas sur un bâtiment de la Marine nationale, en flottille de chasse ou d’hélicoptères ; Dès qu’elle est reconnue enceinte, elle est débarquée de son unité opérationnelle, déclarée temporairement inapte au service à la mer, inapte au service au combat, parce qu’on ne veut pas faire prendre de risque à l’embryon. |
Les femmes mettent ainsi leur carrière opérationnelle en pause pendant une quinzaine de mois à chaque grossesse. Or, entre 30 et 40 ans, c’est le moment où l’on coche toutes les cases importantes d’une carrière exigeante. Si on ne leur permet pas d’avoir davantage de temps pour cocher ces cases, elles quittent la course. Quand elles ont 40 ans, on a alors mille raisons à opposer à leur promotion : « Tu n’as pas pu commander à la mer », « tu n’as pas occupé tel poste opérationnel », et, déçues de ne pas avoir accès aux mêmes postes décisionnels que leurs camarades de promotion masculins qui n'ont pas été confrontés à cette discontinuité alors qu’elles n’ont pas démérité mais se sont juste absentées pour avoir des enfants, la plupart s’en vont.
Je milite, et je vous invite à m’aider à le faire, pour bâtir des carrières qui permettent aux femmes de continuer à rester dans la Marine au moment où elles apportent beaucoup, dans les métiers du haut de la pyramide, c’est-à-dire à partir de 40 ans.
Les équipements majeurs prévus par la LPM 2019-2025
Une présentation synthétique des équipements majeurs devant équiper les Armées selon les prévisions de la loi de programmation militaire en cours d'application
Cela permettra à la Marine de renforcer ses capacités de combat ainsi que d'assistance et de soutien à la flotte.
La flotte française est engagée dans un vaste plan de renouvellement comme elle n’en connait que tous les trente à quarante ans. En moins d’une décennie, la physionomie de la Marine nationale a déjà sensiblement évolué, et la modernisation est en train de s’accélérer avec la concrétisation ou la préparation de nouveaux programmes.
C'est cette évolution que présente la revue Mer et Marine dans un article publié le 01/02/2021 par Vincent GroizeIeau
Focus sur les autorités Marine régionales et départementale en attente
Le Commandement de la Marine à Bordeaux repose sur le commandant (COMAR Bordeaux) et l’unité marine à Bordeaux, formation administrative, qui le soutient dans l’accomplissement de sa mission. Depuis le 1er septembre 2018, le commandement de la marine à Bordeaux est confié à l’officier général de la marine, sous-directeur adjoint Opérations et chef de détachement de la Direction de la maintenance aéronautique (DMAé) Bordeaux.
La fonction est exercée par le contre-amiral François Guichard, ancien commandant de sous-marins nucléaires, qui a succédé à l'été 2022 au contre-amiral Olivier Stosskopf.
Le commandant de la marine (COMAR Bordeaux) représente, en Nouvelle-Aquitaine, l'amiral commandant la zone maritime Atlantique. Il participe au rayonnement de la marine nationale par les relations établies, la valorisation des activités locales de la marine, l'organisation d'événements spécifiques de relations publiques et l’utilisation des préparations militaires marines (PMM) dont il assure l’encadrement, l’organisation et le suivi. Il organise les escales des bâtiments militaires français et étrangers à Bordeaux, Pauillac, Le Verdon et Blaye.
La zone d’action du COMAR Bordeaux couvre les sous-secteurs maritimes côtiers (SSMC) du Pertuis/Gironde et Landes-Bayonne (depuis la dissolution de COMAR Bayonne le 1er janvier 2017) et s’étend sur 12 départements, pour une superficie équivalente à celle de l’Autriche. Cette zone correspond à la zone de défense et de sécurité du Sud-Ouest, ainsi qu’à la région administrative « Nouvelle-Aquitaine ».
Les attributions de commandant de formation administrative « unité marine à Bordeaux » (MARINE BORDEAUX) sont dévolues à l’adjoint au COMAR Bordeaux. A ce titre, ce dernier exerce les fonctions d’autorité militaire de premier niveau et de chef d’organisme, au sens de la santé et la sécurité au travail.
La fonction est exercée par (en attente)
Remise des insignes de poitrine à la major de promotion de la PMM d'Agen par le contre-amiral François Guichard |
Le COMAR Bordeaux est représenté dans chaque département par un assistant départemental qui est généralement officier de réserve.
Dans le Lot-et-Garonne, le poste est actuellement vacant
La section UNC de SAINT GILLES DE CROIX DE VIE présente une collection très complète des coiffures et autres attributs créés au sein des Armées françaises et
étrangères.
L'histoire en images de la construction de la digue qui a donné au port de Cherbourg la destinée qu'on lui connait aujourd'hui en lui conférant une importance stratégique inégalée. Pour en savoir plus....
La rade de Toulon abrite le port militaire de Toulon qui est la principale base navale française en accueillant la majeure partie de la Fore d'action navale comprenant notamment le porte-avions Charles de Gaulle ainsi que les sous-marins nucléaires d'attaque, ce qui représente plus de 60% du tonnage de la Marine nationale.
Visitez la rade de Toulon en images...
Cliquer sur le lien et aller à la découverte,…..
C'est superbe et l'on s'y croirait vraiment !!
A visionner sans modération ………….!!!!
http://visites.colsbleus.fr/index.html
La nouvelle Hermione, dont la construction a demandé près de vingt ans, réplique en tout point de la première frégate du XVIIIe siècle, a dû, sécurité oblige, sacrifier à la modernité et répondre aux conditions que l’on exige en 2015, pour autoriser un bateau à prendre la haute mer.
Le document qui vous est proposé montre comment ces aménagements ont été intégrés dans la frégate.
une plaque souvenir déposée sur le sous-marin "Minerve"
Nos amis de l’AMP de Dordogne (amicale des marins du Périgord qui a succédé aux AMMAC de Dord
ogne) ont l’obligeance de nous retransmettre ce message d'Hervé FAUVE, fils du commandant de la Minerve S647 ;
En cliquant sur le lien proposé, vous aurez accès à 2 vidéos relatives à la dépose de la plaque sur l'épave par 2250 m de fond ; une prouesse technique impressionnante !
« Bonjour,
Lors de la découverte de l’épave de la Minerve le 21 juillet dernier j’avais proposé d’y apposer une plaque commémorative. Vous aviez été nombreux à soutenir ce projet.
Faute de moyen opérationnel je n’avais pu le mettre à exécution.
Le 20 décembre dernier j’ai été contacté par un mécène, Victor Vescovo, milliardaire américain, passionné de plongée par grande profondeur. Il nous proposait, sans contrepartie d’aucune sorte, d’effectuer une plongée sur l’épave de la Minerve à bord de son sous-marin personnel conçu pour plonger jusqu'à 14 000 m. Ancien officier dans la Navy Américaine il se sentait solidaire des hommes de la Minerve et avait été touché par ce drame.
Sa proposition de plonger sur l’épave à la fin du mois de janvier permettait de réaliser 2 objectifs :
* Poser la plaque que vous alliez être très nombreux à financer à travers une collecte.
* Recueillir des informations complémentaires car les images prises en juillet dernier n’étaient pas suffisantes pour comprendre les causes du drame.
Après avoir obtenu l’aval de la Marine et de la DRASSM (Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines), car la tombe des hommes de la Minerve est, pour ma plus grande surprise, considérée comme un site archéologique, nous avons pu organiser cette plongée ce samedi 1° et ce dimanche 2 février.
Les familles étaient représentées par Christophe Agnus et moi-même. Nous étions accompagnés de l’Amiral Barbier, sous marinier en retraite ayant une grande connaissance des sous-marins de type Daphné (classe de la Minerve) et dans l’analyse d’accidents. La Marine et la DRASSM étaient également représentées. Le nombre de places sur le bateau était très limité nous ne pouvions être davantage.
Au cours de la plongée nous avons trouvé des morceaux du sous-marin qui n’avaient pas été filmées, nous avons pu également avoir des vues sous des angles qui nous manquaient.
Nous avançons dans la compréhension des causes du drame et confortons des hypothèses dont nous reparlerons.
Et pour la première fois, je crois, dans l’histoire de la marine Française, une plaque commémorative a pu être posée sur une épave. J’ai eu le privilège de pouvoir la poser par 2250 m de fond à 10h30 ce 2 février. Elle repose sur le pont de la Minerve à côté du sas d’entrée. La Marseillaise a alors retenti à partir du sous-marin sur l’épave en l’honneur de l’équipage.
Je vous propose de vous faire une idée de cette pose à travers 2 vidéos accessibles en cliquant sur ce lien :
https://hervefauve.wixsite.com/270168minerve/depot-plaque
Une cérémonie restreinte sera organisée dans la chapelle de la base de Toulon ou sera posée la réplique de la plaque. Par respect pour les familles de l’Eurydice dont le 50° anniversaire de la disparition sera commémoré les 6 et 7 mars, elle se fera à une date ultérieure.
Cordialement
signé Hervé Faure »
Enseignement de défense et parcours de citoyenneté. Impact Marine dans le Lot-et-Garonne
Les "Classes Défense et Sécurité Globales" (souvent connues sous l'acronyme CDSG) comme les Cadets de la Défense appartiennent aux mesures mises en oeuvre par le Ministère des Armées dans le cadre de son Plan Égalité des Chances. Ces deux dispositifs contribuent à la mise en oeuvre d'un projet pédagogique et éducatif interdisciplinaire et pluriannuel, en lien avec la défense et la sécurité, souvent dans le cadre d'un partenariat actif entre les jeunes, les classes et une unité militaire.
Les "Classes Défense et Sécurité Globales" et les "Cadets de la Défense" sont deux dispositifs phares du Plan Egalité des chances mis en place par le Ministère des Armées. Tournés vers la jeunesse, ces actions de partenariat participent pleinement aux priorités inscrites dans le protocole interministériel de mai 2016.
Les CDSG comme les Cadets favorisent le lien armées-Nation-jeunesse, renforcent l'enseignement de défense et participent à la lutte contre le décrochage scolaire.
Le dispositif CDSG
Créées en 2005 dans l'académie de Nice, les CDSG n'ont cessé de se développer. Institutionnalisé et intégré officiellement dans le Protocole interministériel de 2016, le dispositif comprend aujourd'hui près de 300 classes et concerne plus de 6 000 élèves, dont environ 20% en éducation prioritaire. Plus de 200 unités militaires (gendarmerie et Délégations Militaires départementales comprises) parrainent une classe.
Il existe aussi des "classes Sécurité civile" dont les attendus sont similaires mais qui fonctionnent en partenariat avec des unités sous contrôle du ministère de l'Intérieur (police, pompiers, sécurité civile...).
Il n'est pas nécessaire que l'unité marraine soit co-localisée avec l'établissement ou la classe mais il importe de maintenir des liens forts par la visite au moins une fois dans l'année de l'unité, et une participation à des cérémonies patriotiques (8 Mai, 18 Juin, 11 Novembre).
Les CDSG sont une déclinaison concrète du "parcours de citoyenneté" et une traduction de la façon dont l'enseignement de défense peut se faire au collège et au lycée. En s'appuyant sur les programmes - et notamment ceux d'histoire, géographie et EMC - les CDSG sont un outil supplémentaire qui concourt à la formation de la personne et du citoyen, en soulignant le sens de l'engagement dans la durée et en préparant son orientation future.
Les chefs d'établissements et les équipes pédagogiques témoignent d'un impact très positif du dispositif sur les élèves et la classe. Les CDSG apportent, en effet, un cadre structurant et stimulant qui a des effets sur la motivation, le comportement et l'appétence scolaire des élèves. S'appuyant sur un enseignement concret, elles donnent du sens aux apprentissages tout en valorisant l'implication des élèves.
Le dispositif en Lot-et-Garonne en novembre 2023
Le 14 novembre 2019, à l’initiative du trinôme académique (IHEDN, DMD et DASEN), toutes les CDSG du département (une première en France) étaient réunies sur l’aérodrome d’Agen la Garenne aux côtés de leurs unités marraines qui présentaient leurs matériels et les circonstances de leur mise en oeuvre opérationnelle en présence de la Préfète, l’OGZDS-SO et du COMAR Bordeaux
Les 250 élèves ont ainsi pu approcher les matériels aériens Rafale Air, Rafale Marine, Caiman Marine, Tigre ALAT et discuter longuement avec les équipages comme avec les opérateurs des nombreux matériels terrestres déployés pour l’occasion
Le dispositif Cadets de la Défense
A la différence des CDSG, qui s'inscrivent dans le temps scolaire, les Cadets de la Défense sont un dispositif hors-temps scolaire, sur la base du volontariat. Les centres Cadets, au nombre de 26, sont implantés au sein d'unités militaires et proposent à des jeunes âgés de 14 à 16 ans des activités à vocation éducative, ludique, sportive et citoyenne. Ces actions sont encadrées par des militaires d'active ou de réserve et des enseignants volontaires.
Regroupant une trentaine de jeunes qui se portent volontaires et qui sont sélectionnés pour leur motivation à s'inscrire dans ce programme, le dispositif est d'abord un outil de mixité sociale: il réunit des Cadets de différents établissements scolaires en cherchant l'application du principe de parité filles-garçons. Les Cadets portent une tenue uniforme pendant les activités.
Chaque centre Cadets se fonde sur un partenariat entre l'unité militaire et le rectorat. Ce dernier est généralement représenté par le directeur académique des services de l'éducation nationale (DASEN). Le contact initial entre la défense et l'éducation nationale est généralement conduit par le DMD (délégué militaire départemental), représentant de l'institution militaire au niveau du département.
Les Cadets de la Défense sont un dispositif reconnu légalement par la Loi n° 2017-86 du 27 janvier 2017 relative à l'égalité et à la citoyenneté.
Le Lot et Garonne ne dispose encore de centre Cadet pour l’instant
Ce dispositif est à distinguer de celui des Cadets de la Sécurité civile institué par la loi n°2004-811 du 13 août 2004 relative à la modernisation de la Sécurité civile
La création des Cadets de la Sécurité civile s'inscrit dans le cadre de la promotion des valeurs de la République et des démarches citoyennes.
Ce dispositif se traduit par un partenariat étroit entre les établissements scolaires et les services d'incendie et de secours, sous couvert, dans chaque département, d’un accord entre le préfet et le directeur académique des services de l'éducation nationale.
En Lot-et-Garonne, une convention entre l’Inspection académique et le SDIS 47 permet d’organiser des classes de cadets de la sécurité civile, choisie comme option par les élèves, au sein de quatre collèges : André-Crochepierre à Villeneuve-sur-Lot, Lucie-Aubrac à Castelmoron, Jean-Rostand à Casteljaloux et Henri de Navarre à Nérac. Au sein de ces classes, les adolescents sont sensibilisés aux comportements de prévention, ce qui doit favoriser leur engagement ultérieur au sein de la sécurité civile.
A noter également que le SDIS 47 développe un axe fort du volontariat parmi les jeunes collégiens et lycéens avec la création des sections des jeunes sapeurs-pompiers (JSP). Quatre sections existent déjà à Duras, Tonneins, Le Passage et Cancon, et deux autres sont en cours de création, à Fumel et Lavardac.
Le JSP bénévole et motivé, est initié aux techniques de lutte contre l’incendie et peut passer le brevet national de jeunes sapeurs-pompiers (BNJSP) qui permet de devenir sapeur-pompier volontaire (SPV) sans avoir à passer une période probatoire, c'est-à-dire une formation initiale.
2 Les préparations militaires « marine »
Les Préparations Militaires Marine (PMM) sont des stages organisés par la marine nationale qui s’inscrivent dans le prolongement du parcours de citoyenneté effectué par les jeunes Français. En complément de la journée défense citoyenneté, elles visent à susciter leur adhésion à l’organisation et aux valeurs des forces armées.
Ouvert aux jeunes gens à partir de 16 ans, ce stage présente l’organisation, la politique et les enjeux de la défense, l’organisation générale de la marine nationale, avec une présentation de ses missions, des moyens matériels dont elle dispose ainsi que des métiers qui sont exercés au quotidien par des milliers d’hommes et de femmes.
Au travers de 12 samedis répartis sur l’année scolaire, il propose, en Nouvelle Aquitaine , dans les centres de Bordeaux, Poitiers, Rochefort, Brive-la-Gaillarde, Angoulême, Bayonne, Pau et à partir de cette année à Agen, des formations militaires et maritimes théoriques et pratiques telles que :
- initiation à la manœuvre, à la navigation et à la sécurité en mer,
- entraînement au maniement d’armes, au tir et aux défilés,
- initiation à la lutte contre les incendies.
Des cours dispensés par des moniteurs de secourisme permettent aux stagiaires d’obtenir l’attestation de formation aux premiers secours.
Une période bloquée d’une semaine dans un port militaire est l’occasion d’avoir une première expérience de la vie en équipage et, dans la mesure du possible, d’effectuer une sortie en mer.
A l’issue du stage, les stagiaires volontaires et aptes peuvent intégrer la réserve opérationnelle de la Marine, en suivant une formation initiale de réserviste qui leur fera découvrir les métiers de guetteur de la flotte, fusilier, secrétaire militaire ou marin pompier. Ils effectueront ainsi des activités opérationnelles pendant leurs périodes de réserves rémunérées, généralement au cours des vacances scolaires.
Ceux d’entre eux agés de 17 ou 18 ans, pourront postuler pour un engagement pour l’un des trente-cinq métiers que propose la Marine.
Pour les autres, cela représente une première expérience sans obligation avec le milieu militaire. Cela leur permet de recevoir un enseignement de défense et découvrir la Marine.
Dans le Lot-et-Garonne, un centre de Préparation Militaire Marine d’Agen a été ouvert en octobre 2019 et hébergé par le 48ème régiment de transmissions, ce qui permet également aux stagiaires de voir une autre facette des forces armées.
La charte de parrainage de le PMM Commandant Bouan d'Agen par le patrouilleur de haiute mer (PJJM) Commandant Bouan a été signée le 9 novembre 2021, dans la salle des illustres de la mairie d'Agen, par le Maitre principal Bruno Hanquez, chef de centre de la PMM, le capitaine de frégate Benoît Renié, commandant le BHM Commandant Bouan et la capitaine de corvette Karine Trastour, représentant le contre-amiral Olivier de Stasskopf, Commandant de la Marine à Bordeaux, en présence de Madame Maïté Francois, adjointe au Maire d'Agen, ville marraine Comandant Bouan depuis le 16 mai 1987.
Le 10 novembre a eu lieu la cérémonie officielle de remise du fanion de la Préparation Militaire Marine Commandant Bouan, session 2021/2023 , la 3ème depuis sa création. Présidée par le capitaine de corvette Karine Trastour, cette cérémonie marque le début de la formation des 24 stagiaires filles et garçons de 18/19 ans, par la remise solennelle de leur fanion, emblème de la Préparation Militaire Marine
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Un peu d'histoire concernant l'usage du fanion :
C’est vers le 15e siècle que le fanion apparaît sur les champs de bataille. Il servait à respecter des alignements, des jalonnements pour la portée des armes… Petit à petit, les bataillons se sont appropriés un fanion pour représenter les armes et les valeurs des chefs de bataillon. A l’époque Napoléonienne, les fanions ont quelque peu disparu car l’empereur avait souhaité les simplifier par une couleur différente pour chaque bataillon sans autre marque de reconnaissance. Cela lui permettait de constater à distance la position de ses bataillons et d’éviter que les ennemis se congratulent lors de la prise d’un « drapeau ». Par la suite ils revinrent à la distinction des compagnies, des états-majors, signes de reconnaissance parmi tous les militaires.
Dans la cas présent, le fanion se transmettra de PMM en PMM
Dans la droite ligne du plan gouvernemental « 1 jeune – 1 solution », le Plan « Ambition armées-jeunesse » réorganise les dispositifs et politiques jeunesse du ministère afin de les adapter aux différentes phases du SNU et de mieux répondre aux aspirations de la jeunesse. Cela passe notamment par la création d’un parcours défense innovant dès 13 ans, visant à consolider le lien Armées-nation.
Le plan « Ambition armées-jeunesse » vise en particulier trois objectifs : relever le défi de l’attractivité des armées, contribuer à la construction d’une citoyenneté active et participer à l’insertion socio-professionnelle, notamment des jeunes les plus en difficulté.
Chaque année, la Marine nationale propose à 3500 jeunes de 16 à 30 ans du niveau 3ème à Bac+5 de rejoindre ses équipages parmi 50 métiers.
Etre marin, c’est choisir d’être militaire, professionnel de la mer, c‘est choisir d’évoluer dans une institution où les valeurs de solidarité et d’autonomie se vivent au quotidien.
Selon le niveau d’études trois filières d’accès sont proposées pour devenir :
Matelot de la Flotte et quartier maître
Cliquez sur une des filières pour en savoir plus
Quelle que soit leur filière d’accès (matelot, officier marinier, officier), les marins suivent une formation initiale dans une école de la Marine. Ils peuvent être affectés à terre ou en mer, en métropole ou Outre-mer.
L’Ecole des Mousses s’adresse aux jeunes de 16 à 18 ans qui souhaitent s’engager dans la Marine sans condition de diplôme. Elle offre une formation académique et une initiation au métier de marin militaire pour en faire des matelots aptes à vivre et à travailler en équipage sur les bâtiments de guerre lors d'un premier contrat de 4 ans. Pour en savoir plus
Tout au long de leur carrière, les marins ont la possibilité de suivre des formations et de passer des concours internes pour évoluer et accéder à des responsabilités supérieures.
Chaque troisième mercredi du mois de 10 h à 12 h à VILLENEUVE-SUR-LOT, une permanence se tient à la Mairie (rez de jardin, à gauche de l’escalier principal), organisée par le CIRFA MARINE de Bordeaux (Centre d'information et de Recrutement des Forces Armées). Il est nécessaire de prendre préalablement rendez-vous (CIRFA/Marine Bordeaux 05.57.53.60.23)
Adresse postale du CIRFA. : CIRFA Caserne Nansouty 223 rue de Bègles CS21152 - 33068 Bordeaux Cedex
Adresse géographique : 50 rue des Trois Conils Bordeaux Centre
Vous pouvez également vous adresser à notre l'association qui peut vous guider et vous conseiller.
E-mail : ammacdufumelois@free.fr ou en consultant les liens de ce site.
Et à tout moment sur le site internet www.etremarin.fr ou par courriel marine.infocarrieres@wanadoo.fr
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Email président: manin.ys@orange.fr Email secrétaire: roger.moeskops@yahoo.fr |
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